
Maison Pouenat n’est plus seulement un ferronnier d’art comme à sa fondation en 1880. Ce véritable ensemblier du métal met au service des architectes, ses 140 ans d’expertise et d’innovation autour de pièces admirables. La Maison française est agenceur mais aussi édite des pièces créées par des designers renommés. Aux collections de catalogue de la Maison s’ajoutent ainsi des pièces réalisées en série limitée ou sur mesure. A la clé, un condensé des arts décoratifs à la française.
Ci-dessus à gauche : Jacques Rayet, Président de Maison Pouenat. A droite : rampe d’escalier en fer forgé pour la boutique Balmain à Paris.
Ci-dessus à gauche : banquette « Robin » en laiton battu et patiné. Designer Kaki Kroener. Ci-dessus à droite : guéridon « T140G » du designer Michel Jouannet en acier doré à la feuille. ©Sylvain Claire.
Fondé en 1880, le ferronnier d’art Pouenat n’a cessé de se transformer au fil du temps. En point d’orgue, Jacques Rayet a repris l’auguste maison en 1995. Objectif de ce dernier ? Garantir le développement et l’internationalisation de Pouenat. La maison a ainsi pu retrouver et perpétuer son précieux savoir-faire. Mieux encore, elle innove constamment pour transcender les gestes artisanaux en réalisations exceptionnelles. Des artisans talentueux métamorphosent à chaque étape, laiton, acier, bronze et cuivre en vue de devenir des ouvrages d’art. La maîtrise de techniques traditionnelles du métal garantit également un rendu unique à chaque ouvrage en matière de textures. Pouenat propose ainsi plus d’une centaine de finitions. Côté classique, les grands maitres d’ouvrage privilégient les rampes, garde-corps et marquises signés Pouenat. Côté contemporain, Pouenat multiplie les créations de mobilier. La Maison maîtrise en effet parfaitement l’association du métal avec d’autres matières nobles tel le marbre. Ultime reconnaissance en 2009, Pouenat obtient le label Entreprise du patrimoine vivant.
Vaisselier en laiton patiné pour la boutique Dior Maison, avenue Montaigne. ©Adrien Dirand.
Ligne d’habillage mural « Caractère » de Maison Pouenat. Exposition au salon Révélations 2019. Table en acier et travertin du designer François Champsaur. ©Jean-Pierre Vaillancourt.
Rampe d’escalier en acier battu d’après un design d’Eric Schmitt. Projet résidentiel signé Charles Zana.
« Le guéridon signé Tristan Auer pour Pouenat et présenté lors de l’exposition AD Intérieur 2020, hypnotise les regards avec son nouveau plateau en cuivre et décor de patine à chaud bleue. Fruit d’une prouesse technique, cette pièce en série limitée démontre le savoir-faire de Pouenat en matière d’art décoratif. » Au-delà des pièces uniques, l’ensemblier du métal français participe à des projets architecturaux de ferronnerie ornementale et de menuiserie métallique. A cela s’ajoutent des installations et des agencements de mobilier sur mesure pour des projets d’envergure. La maison accompagne à cet égard, tant d’un point de vue technique qu’artistique les réalisations les plus prestigieuses. Résidences privées, hôtels et restaurants, yachts se parent d’ornements décoratifs signés Pouenat en France comme à l’étranger. La Maison française a d’ailleurs aussi mise son excellence au service de sites historiques tel le château de Versailles. La signature du patrimoine vivant en résumé !
Ci-dessus à gauche : lustres en laiton patiné bronze et appliques en laiton brossé et albâtre. Architecte et designer François Champsaur. Réalisation pour le Royal Hôtel à Evian. A droite : guéridon « Suzanne » signé Tristan Auer. Avec son plateau en cuivre et décor de patine à chaud bleue, cette pièce d’exception est une véritable prouesse esthétique. ©Jean-Pierre Vaillancourt.
L’ensemblier du métal fait appel, comme à son habitude, à des architectes-designers pour créer des pièces contemporaines. Ces collections illustrent ainsi le savoir-faire métallier de la société française centenaire ainsi que l’étendue de l’offre de Pouenat en mobilier, accessoires et luminaires. Le catalogue s’enrichit à cet égard chaque année de pièces accessibles, outre les réalisations sur mesure et en série limitée. Pouenat est ainsi tout à la fois, ensemblier du métal, éditeur et agenceur au service des architectes.
Collection « Tempéraments », signée Stéphane Parmentier. ©Jean-Pierre Vaillancourt.
Cette collection dessinée par le designer Rodolphe Parente s’habille d’un décor de gravure sur laiton. ©Francis Amiand.
Bar et étagères de bar en laiton patiné pour l’Hôtel Metropolitan par François Champsaur.
En haut : table console en laiton nickelé et dorure à la feuille d’après un design de Tristan Auer pour l’hôtel de Crillon. Ci-dessus : îlot central de cuisine en laiton poli dessiné par Joseph Dirand pour l’exposition AD 2011 chez Artcurial.
Rampe d’escalier en laiton nickelé « champagne » pour la boutique Hermès, avenue Georges V à Paris.
Portes en laiton patiné pour un projet résidentiel à Paris signé Fabrice Ausset.
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Galerie Maison Pouenat
22, bis passage Dauphine
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