Fils de peintre, l’univers artistique est familier à Quentin Garel depuis sa plus tendre enfance. Grâce à son père qui abordait tous les thèmes de l’histoire de l’art – portraits, paysages, natures mortes, il a beaucoup dessiné. Et le seul sujet qui n’avait pas été traité à la maison étant l’animal, celui-ci est devenu son sujet principal.
L’animal, un sujet universel
Ses éléphanteaux, gorilles, girafes, crânes d’oiseau etc. ont conquis Signatures Singulières. Au début, Quentin Garel se cantonnait à des animaux d’élevage pour en faire des trophées et redorer leur blason. Un travail satirique sur l’orgueil de l’homme en quelque sorte, à la manière d’un Jean de la Fontaine. Puis l’artiste s’est intéressé aux animaux sauvages et aux détails de leur anatomie.
Un grand travail préparatoire
Car Quentin Garel aime représenter la réalité. Pour cela, il fait des dessins préparatoires aussi fidèles que possibles. Par conséquent il y introduit autant d’informations que possible sur la lumière et le volume à venir. Sa technique est classique. En effet, il utilise du papier, un fusain et apporte quelques rehauts à la craie blanche pour donner du relief. Comme les dessins industriels avec une vue de face, du dessus et de profil, ceux de Quentin Garel sont très techniques, presque à l’échelle.
Le bois, son matériau de prédilection
En effet, des poutres, des planches etc. Quentin Garel fait feu de tout bois ! Il confie volontiers que le moment émouvant est la découverte après le nettoyage de tous les effets de bois. Notamment quand les veines du bois accompagnent à l’œil et au toucher, les dessins et mouvements des sculptures. L’artiste joue des brillances et des matités. Parfois il mélange de la fonte au bois, ajoute des yeux en plexiglass. Quoi qu’il arrive, la sculpture en bois finit toujours par être fondue en bronze !
Galerie Bayart
17, rue des Beaux-Arts
75006 Paris
Tél. : +33 (0)9 83 30 60 55
